Du mouton à la pelote de laine (2/2)
Hier, j’ai commencé à vous raconter la petite histoire de la laine. Le suspens a assez duré et il est temps, comme promis, que je vous parle des 4 dernières étapes de la transformation de la laine.
Le défeutrage
A la sortie de la carde, les fibres qui composent le ruban de laine ne sont pas parfaitement alignée. En plus, certaines fibres sont encore carrément emmêlées : elles feutrent. Il est donc temps de leur faire un petit « brushing » ! :P
Les rubans sont « préparer », c’est-à-cire qu’ils passent trois fois de suite sur des machines qui ont pour but de les doubler et de les étirer. Ils sont ainsi mis aux normes car il y a un certain poids à respecter pour pouvoir mettre les rubans sur la peigneuse.
Le peignage
Cette étape ne concerne que les rubans qui suivent le cycle peigné (celui qui permet d’obtenir les laines fines).
Le peignage élimine les fibres courtes et les dernières impuretés.
La filature
C’est à ce stade que les mèches fines de carde et les rubans de peigné sont transformés en fils sur des métiers à filer.
Lors de cette opération, la mèche ou le ruban pourront être affinés jusqu’à 400 fois moins que leur diamètre initial.
Le fil de la laine cardée est plus poilu et plus irrégulier que le fil de laine peignée qui présente un aspect beaucoup plus lisse et plus fin.
La filature manuelle se fait au fuseau ou au rouet.
La teinture
La laine de mouton propre est blanche et écru. C’est joli comme couleur, mais bon, si on veut faire quelque chose d’original, il nous faut plus de couleurs !
Il est donc nécessaie de teindre la laine.
L’opération est réalisée dans de grands récipients où bout une solution colorante.
Une fois que la laine est colorée, elle est rincée, essorée puis séchée.
C’est seulement après tout ça qu’elle pourra être mise en pelotes !
Et voilà, la petite histoire est terminée. J’espère qu’elle vous a plu. Je suis sûre que vous ne regarderez plus vos pelotes de la même façon maintenant ! ^^
Source : Wikipedia
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